Contact

Forum ARN : https://forum.arn-fai.net

IRC ARN : https://kiwiirc.com

Signal (inscriptions modérées) : https://signal.org

Mastodon : https://kolektiva.social/@hackstub

Adresse mail : bureau [AT] hackstub [POINT] netlib [POINT] re

Clé PGP (chiffrement mail)

Adresse postale : C/O La Semencerie, 42 rue du ban de la roche 67000 Strasbourg

Association

Une Hackstub

Fondée en 2012, la Hackstub est un hackerspace strasbourgeois domicilié à la Semencerie, atelier d'artistes à Strasbourg. L'association sensibilise le public local à la culture du Libre et mène un travail d'éducation populaire, à travers des formats de type atelier, projection, radio, débat, concerts, etc. Elle a notamment connu deux temps forts dans l’organisation, à Strasbourg, d'Avenirs d'Internet(s) en 2016 et des Rencontres Mondiales du Logiciel Libre en 2018. Elle a fêté ses 10 ans (en retard) en 2023 avec ARN et Yunohost.

Accessibilité

La Hackstub se trouve à La Semencerie (42 rue du ban de la roche), et est partiellement accessible aux PMR : les WC ne sont pas (encore) accessibles. Aucun-e membre habitué-e ne signe courament en LSF. N'hésitez pas à nous contacter via l'un des canaux ci-dessus pour mettre en place des dispositions particulières si besoin.

Fonctionnement

Adhésion = 5 €/an, réglable sur place pendant les Stammtisch ou autres événements (se renseigner en personne).
Agenda disponible sur la page dédiée de notre site.
Les statuts de l'association sont accessibles sur Github.
Nous acceptons parfois des stages ou missions de service civique selon les motivations et moyens d'accueil disponibles.

Nos définitions

L'informatique, s'utilise, s'apprend, se pense et se développe, en tant que science des systèmes d'information (des lave-linges aux routeurs, en passant par les smartphones, ainsi que les réseaux, physiques et virtuels). Plus encore que les autres sciences et techniques, l'informatique n'est ni "pure" ni neutre mais est, en tant qu'industrie, le produit de rapports de forces complexes : économiques, idéologiques, géopolitiques, sociaux, environnementaux... Et nous concevons le hacking comme sa pratique artisanale, humaine, éveillée, curieuse et critique.

Le Libre, pour le définir simplement, revendique une conception humaniste de la culture, où chacun devrait avoir le droit d'utiliser, d'étudier, de modifier ou de partager une ressource. La lutte pour la préservation des Communs engage généralement la gratuité du produit, à l'inverse des recettes propriétaires, et la diffusion sous licences dites libres, qui permettent d'assurer et de pérenniser, lorsqu'elles sont suffisamment restrictives, la libre circulation d'une ressource.

Le néologisme "Hackstub" pourrait être traduit comme la "pièce chauffée du hacking" en alsacien contemporain. L'association a été créée en 2011, par une bande de nerds (personnes passionnées de sciences et de technologies) de Strasbourg et ses environs. Dans le reste du monde, ce genre d'endroits s'appellerait "hackerspace" ou "hacklab".

Objectifs

L'association Hackstub, à but non-lucratif, a pour objet de contribuer (au moins localement) à l'émancipation techn(olog)ique individuelle et collective, dans l'ensemble des domaines concernés (p.ex. l'art, les médias, l'agriculture, le droit, l'économie...). Autrement dit, s'efforcer d'étudier et débattre, expérimenter, développer et échanger, des idées, du matériel, des savoirs et esthétiques critiques, affranchis des technologies dominantes.
Pour résumer, permettre aux populations de contrôler les machines, plutôt que l'inverse.

Actions

Concrètement, et pour accomplir cet objectif, Hackstub propose notamment :

Publics

Hackstub est aussi un lieu de vie, de rencontre et d'échange, où se côtoient divers publics ; des associations telles qu'Alsace Réseau Neutre (un FAI associatif), des collectifs comme StrasHack (un groupe passionné de sécurité informatique) ou d'autres communautés. Chaque personne peut y venir avec des requêtes techniques, auxquels les membres du hackerspace répondent (ou non, voir charte) tous les vendredis soirs lors de la Stammtisch, un créneau destiné à accueillir des personnes à la recherche d'accompagnement technique (libre).

Hackstub est donc ouverte à tous les publics, dans une philosophie proche de l'éducation populaire (féministe décoloniale). Toutes les compétences ou regards sont complémentaires, légitimes et pertinents, à tous niveaux. Nous souhaitons partager tous les sujets, même les plus techniques, avec toutes les personnes/groupes généralement opprimées/réprimées/exploitées au profit du capitalisme. Une charte précise les conditions d'accès et des comportements exclus.

Historique

Depuis sa fondation en 2011, (la) Hackstub s'est déplacé(e) : d'abord dans des appartements et bars du centre-ville (conviviaux mais pas assez stables) ; à l'UFR de math-info de l'Université de Strasbourg (stable mais trop contraignante) ; dans une coloc ad-hoc de la rue de la Broque (libre mais trop confidentielle) ; avant l'ouverture du Shadok, "fabrique du numérique" de la Ville de Strasbourg (accueillante avant le changement de direction en 2019, soudain hostile) ; enfin, aujourd'hui, dans les locaux de l'association Aube, un Groupe d'Entraide Mutuelle (ça tombe bien) destiné aux personnes que l'on peut dire neuro-atypiques (ça tombe encore mieux ^^).

Plusieurs événements ont marqué la vie de Hackstub : en 2015, le cycle de conférences et d'ateliers "Avenir(s) d'internet" a rassemblé près de 200 personnes à la Médiathèque Malraux et au Shadok pour questionner l'évolution des réseaux informatiques, en regard avec la science-fiction ; en 2018, la 2e édition strasbourgeoise des Rencontres Mondiales du Logiciel Libre (RMLL), qui a fédéré plus de 1000 personnes des communautés libristes du monde entier ainsi que de la population locale. Des événements menés en complicité au sein de la fédération informelle alsace.netlib.re, aux côtés des associations Alsace Réseau Neutre (ARN), Seeraiwer, de l'Amicale d'Informatique de l'Université de Strasbourg (AIUS), du collectif sxb.so et du Linux User Group (LUG) de Strasbourg.

Tout au long de l'histoire de l'association, ses membres se sont renouvelés, au gré rose des parcours personnels, des sensibilités et affinités technologiques, politiques ou esthétiques. Avec le temps, c'est aussi la sociologie de l'association qui a évolué, initialement sensiblement homogène, quasi-exclusivement technicienne, cismasculine, occidentale et valide, vers une plus grande diversité de profils, de parcours et pratiques.

Perspectives

L'avenir de l'association, fluctuant selon les personnes entre militantisme pro-amateur et professionnalisation en certains endroits, s'appréhende, depuis quelques années déjà, entre : le maintien des activités communautaires existantes (rencontres régulières, thématiques ou non), l'éducation populaire et le soutien aux écosystèmes du Libre et à l'accessibilité des outils numériques.

Puisque tout travail participera toujours d'une lutte des classes, mieux vaut aussi s'y positionner clairement. Nous souhaitons contribuer tant que l'on peut à la décolonisation des technologies, bâties sur plus de 2 siècles d'exploitation impérialiste ; partager les savoirs et pratiques libres entre les groupes sociaux, dans toute leur diversité ; enfin, tendre à une autonomie populaire par la réparation et le réemploi des machines.